Choose life. Choose
a job. Choose a career. Choose a family.

Choose a fucking big television.
Choose washing machines, cars...
compact disc players
and electrical tin openers.
Choose good health...
Iow cholesterol
and dental insurance.
Choose fixed-interest
mortgage payments.
Choose a starter home.
Choose your friends.
Choose leisure wear
and matching luggage.
Choose a three-piece suite on hire
purchase in a range of fucking fabrics.
Chose D.I.Y. and wondering who the fuck
you are on a Sunday morning.
Choose sitting on that couch
watching mind-numbing,
spirit-crushing game shows...
stuffing fucking junk food
into your mouth.
Choose rotting away
at the end of it all.
Pissing your last in a miserable home;
nothing more than an embarrassment...
to the selfish, fucked-up brats
that you've spawned to replace yourself.
Choose your future.
Choose life.

But why would I want
to do a thing like that?
I chose not to choose life.
I chose something else.

And the reasons?
There are no reasons.
Who needs reasons
when you've got heroin?




T'as rien à faire ce soir ? Regarde Trainspotting. C'est un véritable chef d'oeuvre. Merci Danny Boyle !

Je vais continuer ici les lignes que j'ai commencées dans ma description, et je n'en sais pas plus que toi, au moment ou j'écris, quelle sera la suite de ce texte.

Alors, je reprends. Je disais que je fête mon anniversaire demain... Maintenant, ça fait deux jours que je l'ai fêté. Dans le chateau de ma grand mère, dans le Bourbonnais, très sagement, avec tout de même un bonne dose de champagne. La grande vie quoi.

C'est vrai que je suis quand même chanceux, tout le monde n'a pas un chateau dans sa famille ! Un héritage du XIIIème siècle, qui a son histoire, son grenier inquiétant, sa cave effrayante et ses légendes. Une grande maison vivante, qui ne cesse de causer la nuit. Une vraie grand mère, qui craque, grince et soupire.

C'est une maison qui n'est pas délaissée par la famille,qui est entretenue génération après génération, et dont je m'occuperai à mon tour. Il y a tous les ingrédients pour y passer des vacances mémorables, des vacances qui rythment ma vie depuis ma naissance. Il y a le parc, avec ses fleurs, ses haies taillées, il y a les bois, avec ses sentiers dégagés, ses chevreuils et ses écureuils, il y a aussi la piscine, dans laquelle on se plonge après avoir passé une heure sur le court de tennis sous la chaleur du soleil.

C'est génial d'avoir un lieu comme celui-ci pour une famille. C'est le meilleur moyen de garder les liens, avec oncles, tantes, cousins, cousines. On s'y retrouve à Noël certaines années, on s'y retrouve aussi pour Pâques. Tu imagines la chasse aux oeufs en chocolat dans le parc ? On peut être une vingtaine sans se marcher dessus, on cherche sur les rebords de la maison, au pied des bosquets, dans les arbres, et il y a l'embarras du choix pour les cachettes. Tous les ans, on arrive à en trouver de nouvelles ! Mais cette unité n'est pas due qu'à la maison. Elle est due au monument qui y habite, ma grand mère. Qu'en sera t-il lorsqu'elle ne sera plus là ? Elle a beau nous paraître immortelle du haut de ses quatre vingt dix ans, elle qui monte et descend son escalier des dizaines de fois par jour, elle qui est toujours débordante d'énergie, elle qui fait les meilleures confitures du monde, elle n'est pas là pour toujours. Déjà, un de mes oncles envisage de vendre sa part de la maison...

Peut être que je serais à mon tour le monument de la maison, qui sait ? L'idée me plaît. Raconter des histoires à ses petits enfants au coin du feu, leur expliquer qu'il faut fumer de la weed et pas de la résine, quel bon grand père je serai !

Voilà, je termine ici, sinon je vais passer du coq à l'ane, et ta seule envie sera de décrocher. Et pour parler d'une vie de chateau, un certain Jean d'Ormesson l'a fait avant moi, donc je vais attendre un peu pour me lancer là dedans !

Merci de m'avoir lu, ami !

E.M.

Je vous présenterai l'auteur à l'occasion. Voilà sa dernière phrase sur la quatrième de couverture de son recueil de nouvelles "le livre de sable".

"Je n'écris pas pour une élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps."

J'espère adoucir pour un instant le cours de votre temps...

Salut, cher lecteur !

Je sais pas comment tu t'es retrouvé là, mais rien est fortuit, ta rencontre avec mon texte fait partie de ton destin !

Aujourd'hui, j'ai envie d'écrire. En fait, j'ai souvent envie d'écrire, mais je le fais rarement. Pourquoi ? De la simple paresse. Mais un jour, j'en suis sûr, j'écrirai un roman. Un beau roman, je serai publié, mais je veux pas voir tout le monde me lire dans le métro. Ca me donnerait l'impression d'être comme Marc Lévy par exemple. Pas bon, apprécié pour des niaiseries. Mon roman ne sera donc pas une histoire d'amour. Bien sûr, il y en aura une, mais elle ne sera pas le centre du livre. Pourquoi pas une trame autobiographique ? Ponctuée de plein d'évènements fantastiques ! Je partirai de faits que j'ai vécus, et les déguiserai, les amplifierai avec toute mon imagination. Je veux provoquer des émotions, la peur, le malaise, la surprise, l'appréhension, le plaisir, pousser mon lecteur à se poser des questions !

Toutefois, je suis en train de rêver, n'est-ce pas ? Mais j'y arriverai, et j'espère qu'il ne sortira pas uniquement sous forme de livre électronique. C'est si bon de tourner les pages, de les corner avant de s'endormir, de sentir l'odeur si caractéristique du bouquin en le sortant de sa bibliothèque. Chaque livre a son identitée, et elle lui est donnée par son, ou, d'ailleurs plus souvent, ses lecteurs. Il n'y a pas deux livres qui ont les mêmes tâches de café, les mêmes pages abimées, ou les mêmes phrases soulignées, tu es d'accord ? Le livre virtuel ne vit pas, lui. Il est mis avec des centaines d'autres livres dans un boitier en plastique derrière un écran. Un véritable manque de respect.
Et les bibliothèques, elles seront vite rendues caduques ! les librairies, caduques ! Sérieusement, vous imaginez si Mitterrand avait posé devant un Kindle ?

Me prenez pas sur un tecnophobe non plus hein, j'écris d'un ordi quand même, je suis inscrit sur facebook, j'ai un portable avec la 3g et je passe des heures avec mon Ipod ! Et puis, c'est pas archi nul non plus ce principe de stocker des dizaines de milliers de pages dans une boite en plastique. On peut être sûr d'avoir assez de lecture pour ses vacances au moins, sans trop s'encombrer. Aussi, si Orwell a vu juste, il sera plus facile de planquer son kindle pour conserver des livres plutôt que la BNF.

Mais imagine, ton kindle rend l'âme pendant tes vacances, tu l'as dans le cul, hein, haha ! C'est pas ces bons vieux bouquins qui te le feront ce coup là.
J'ai terminé pour aujourd'hui, j'aurais écrit un truc qui restera quelque part avant d'avoir fêté mes vingt ans, ça me paraît important. Futile, me dis-tu ? Je sais, je m'en fous, je me comprends pas toujours c'est vrai, mais je le vis bien.

Merci de ta lecture, file acheter un bouquin !

E.M.